Elle - A quel âge s'adresse ce livre, s'il vous plaît ?
Moi - Euh... eh bien, aux adolescents...
... enfin, il s'adresse aussi aux plus jeunes...
... mais les adultes le lisent aussi...
Elle, agacée - Bon alors, à quel lecteur en particulier ?
Moi, tenace - Un peu tous.
Elle, perplexe - Je vais l'offrir à ma filleule, alors. Elle est ado. L'âge moyen. C'est le bon âge, pour le lire celui-là, non ?
Moi, amusée - Comme ça, vous ne prenez pas de risque...
Elle, dubitative - C'est quand même mieux quand on sait à quel âge s'adresse un texte. (Elle repose le roman et s'empare d'un de mes albums) Avec les albums, au moins, c'est clair, on sait que c'est pour les petits. Je vais l'offrir à mon petit-fils.
Moi - Vous savez, les bons albums sont universels, madame. Ils s'adressent aussi bien à l'enfant et à l'adolescent que vous étiez et à l'adulte que vous êtes devenu. C'est le grand privilège de la littérature jeunesse, elle réconcilie tous les âges, comme les poupées russes. Une littérature gigogne.
Elle, reprenant le roman en mains - En somme, ce bouquin s'adresse aux futurs ados et aux anciens ados.
Moi - Si on considère qu'un adulte est aussi la somme de tous les enfants et ados qu'il a été, oui, en somme, c'est ça.
Elle, souriante - Bon... je le prends pour moi. Je le prêterai à ma filleule. Elle saisit le livre, s'éloigne de quelques pas, puis elle me lance : Et puis je le lirai peut-être un jour à mon petit-fils.
Moi, tenace - Un peu tous.
Elle, perplexe - Je vais l'offrir à ma filleule, alors. Elle est ado. L'âge moyen. C'est le bon âge, pour le lire celui-là, non ?
Moi, amusée - Comme ça, vous ne prenez pas de risque...
Elle, dubitative - C'est quand même mieux quand on sait à quel âge s'adresse un texte. (Elle repose le roman et s'empare d'un de mes albums) Avec les albums, au moins, c'est clair, on sait que c'est pour les petits. Je vais l'offrir à mon petit-fils.
Moi - Vous savez, les bons albums sont universels, madame. Ils s'adressent aussi bien à l'enfant et à l'adolescent que vous étiez et à l'adulte que vous êtes devenu. C'est le grand privilège de la littérature jeunesse, elle réconcilie tous les âges, comme les poupées russes. Une littérature gigogne.
Elle, reprenant le roman en mains - En somme, ce bouquin s'adresse aux futurs ados et aux anciens ados.
Moi - Si on considère qu'un adulte est aussi la somme de tous les enfants et ados qu'il a été, oui, en somme, c'est ça.
Elle, souriante - Bon... je le prends pour moi. Je le prêterai à ma filleule. Elle saisit le livre, s'éloigne de quelques pas, puis elle me lance : Et puis je le lirai peut-être un jour à mon petit-fils.
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