samedi 21 mai 2011

Un grand merci Bretzel

Ça y est, le bretzel a été croqué jusqu'à la dernière miette et je crois que désormais, comme la madeleine de Marcel, chaque apéro me rappellera cette sacrée aventure musicale...

Avant-hier, pour la dernière du spectacle, tout est passé si vite que l'émotion de la redécouverte (après m'être éloignée ces longs mois du joyeux chantier), m'a un peu coupé le souffle, alors je profite de ce post pour remercier l'équipe de choc montbrisonnaise :

Merci à tous de cet accueil, de ce chaudron fertile, fédérateur, et de cette belle prise de risque : monter un tel spectacle avec deux classes si différentes CM1 / 5èmes, l'alchimie n'était pas forcément gagnée,

Merci encore et toujours à Danièle Latta et Andrée Chaize du CRILJ Loire d'avoir eu, un jour de 2008, cette idée de résidence et de m'avoir embarquée dans l'aventure,

 
Les trois têtes du Commandant Esteban

A la Fête de Livre, à la ville de Montbrison, à l'équipe de ce Centre Social-ovni qui a souvent oeuvré dans l'ombre depuis le début ; en particulier, un immense merci à Marie-Claire Roche, qui, aux côtés de Danièle et tant d'autres, a fait un travail considérable, endossé maintes casquettes, accompli mille et une tâches essentielles loin des projecteurs et rendu ma résidence si chaleureuse,

A tous les musiciens, à la Maîtrise du Conseil Général de la Loire, Matthieu Burgard, Jean-Baptiste Bertrand ; une belle rencontre dans mon parcours de parolière, votre Maîtrise ; j'aurais rêvé, au collège, connaître une telle structure musicale ;
j'en profite pour saluer là Michel Lassablière, en particulier pour son organisation millimétrée de ce fameux 4 décembre 2009 - une rencontre bouillonnante entre CM1 écrivants et 5èmes musiciens - qui a permis de voir surgir le premier bretzel, clef de voûte du conte...
La machine à recycler la cervelle

A François Jacquet (euh, pardon "Jackson") et Hélène Pacalet d'avoir créé cette scénographie, inventive et subtile, qui a rendu fluide et évidente la présence d'une cinquantaine de comédiens et musiciens en herbe sur le plateau des Pénitents, un beau tour de force ;
A l'équipe du théâtre des Pénitents, merci de votre accueil ; c'est une chance que le spectacle ait pu se jouer quatre fois dans des conditions professionnelles, sûr qu'un tel passage sur scène laissera une sacrée trace aux enfants. C'est une chose d'écrire les mots, mais c'est leur mise en scène - leur mise en valeur -, qui les mènent jusqu'au spectateur et les fait résonner en trois dimensions. Sons, couleurs et lumières...
La propagande du dictateur Mick Robb...

Merci à Bertrand Plu d'avoir assumé avec moi la tâche parfois épique de "chef pizzaïolo de l'écriture" dans cette aventure olivesque et de n'avoir jamais craint les noyaux ni le tabasco...

Merci aussi aux enseignants/intervenants d'avoir tordu et tirebouchonné leurs plannings ; enchaîner deux années de suite, c'était rock and roll, je ne sais pas si j'aurai si souvent l'occasion d'avoir un tel confort de création,
Merci à Sylviane Cam ; si tous les conseillers pédagogiques étaient des passerelles aussi efficaces entre inspections académiques et artistes, mon métier d'écrivain serait vraiment plus agréable...

 
Le chef de choeur s'envole avec sa baguette magique...

Mais surtout, surtout, un très grand coup de chapeau à tous les enfants, graines de poètes-chanteurs-musiciens. Ils m'ont tout simplement bluffée hier par leur talent et leur rigueur. Je suis heureuse de les avoir vus prendre autant de plaisir à jouer et chanter. Ils ont su se plier avec brio aux nombreuses exigences de ce projet dantesque, certains adultes pourraient même en prendre de la... graine !

Pardonnez-moi si j'ai omis quelqu'un(e), la grande marmite culturelle montbrisonnais compte une foultitude d'acteurs. Depuis 2007, j'ai eu l'occasion d'assister à divers événements dans cette ville, et la créatrice que je suis ne cesse à chaque fois de s'enthousiasmer de la richesse artistique de cette ruche...
Melkar et l'Hologramme

Aujourd'hui, alors que les budgets culturels fondent comme Toblerone au soleil, si messieurs-les-ronds-de-cuir se rendaient compte de l'effet constructif, nourricier, durable de tels projets artistiques sur les enfants (du vrai développement durable, quoi), la vie serait... bretzel.

Amitiés à tous,

Sigrid Baffert


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